Les Lundis du silence
Un temps où le silence œuvre dans le repos et le ressourcement, où les bols chantant rythment les heures
Les paroles intérieures se révèlent dans l’intimité de chacun.
Une fois par mois, Lundi de 9h à 17h – Possibilité de commencer le dimanche à 17h
Qui est sensible aux spiritualités d’Asie va s’orienter spontanément vers la méditation profonde,
Qui est sensible à la spiritualité Christique va s’orienter vers la prière silencieuse.
Alternent des moments d’assise dans le dojo, celui des repas pris en commun avec l’écoute des musiques sacrées, les temps personnels et de communion avec la nature, sans oublier le sommeil réparateur. Simplicité, sobriété, écoute et attention créent une atmosphère propice à la Présence.
- Les heures sont rythmées par le son des bols chantants.
- Textes spirituels et philosophiques sont à disposition de chacun.
- Le contact et la communication entre les participants se fait par le sourire et le regard.
- Les accompagnants sont dans la Présence silencieuse et discrète pour que chacun vive la profondeur de son intériorité.
- Pas de connexion digitale.
- Le dojo est à disposition comme espace de méditation profonde et le jardin comme espace de respiration et de contemplation de la nature.
Pour ceux qui arrivent le dimanche à 17h, le cycle du jour et de la nuit restaure dans l’écoute du silence le contact avec l’aube, la montée de la lumière, le zénith à midi, puis la descente du jour jusqu’à l’aurore, enfin l’entrée dans le Grand Silence vers le nadir de la nuit.
Petit guide de voyage pour les Lundi du silence :
Restons conscients que « l’essentiel est invisible à nos yeux « .
Le premier temps est celui pour se poser :
S’asseoir, ralentir les pensées, laisser baisser la pression de la vie, calmer les émotions, faire confiance à l’espace qui s’ouvre, s’accueillir dans le lieu d’accueil.
Puis vient le temps du contact :
Contact avec sa respiration, avec les sensations corporelles pour trouver son centre intérieur, approcher la sensation de l’axe Terre Ciel symbolisé par la colonne vertébrale. Dans ce deuxième temps apparaît progressivement le calme intérieur dans l’acceptation de soi, et le détachement de l’agitation du monde.
Suit le temps de l’attention et de la concentration :
Qui vient élargir pas à pas le sentiment d’espace intérieur, d’être bien avec soi-même. Le ressourcement commence vraiment là car on laisse agir les énergies de la respiration et de la conscience.
La tradition bouddhiste nomme ce stade méditatif par :
- Savitarka, qui signifie vouer son attention à l’objet de concentration
- et Savichara, qui signifie entrer dans l’exploration de l’objet de méditation
La tradition christique nomme ces étapes par : se poser, écouter, être attentif à la présence.
C’est alors le temps de la profondeur :
Il peut ne rien se passer en apparence, si ce n’est de goûter le silence pour que se fasse le travail de transformation intérieure. La nuit est propice à ce temps. Nous sommes à la disposition de chacun pour veiller à ce que l’ancrage dans l’ici et maintenant soit bien établi.
Dans la tradition christique, c’est l’ouverture du cœur vers l’autre et le tout Autre qui correspond à ce moment.
La tradition bouddhiste nomme Sananda ce niveau de méditation, puis Sasmita, le stade où l’on devient pleinement conscient de sa nature profonde.
Les mots sont réducteurs pour approcher le temps du voyage intérieur :
C’est à la fois un voyage immobile par les « paroles du silence » reçues dans la méditation profonde, un acte spirituel d’Amour tourné vers l’autre par la prière silencieuse. L’un et l’autre, l’un ou l’autre, peu importe, si ce n’est la sincérité avec laquelle chacun vit les lundis du silence.
Sammadhi ou l’Illumination intérieure par l’Esprit parfois s’invite au moment où l’on ne l’attend pas. Ceci est l’expérience spirituelle pure.